| Les activités du Centre de Coopération pour la Méditerranée de l'UICN sont financées par la Junta de Andalucia, et le Ministerio de Medio Ambiente d'Espagne. |
 |
 |
Sommaire
Le présent rapport correspondant à l’année 2003 vise à informer les membres et associés de l’UICN de la région sur toutes les activités développées au cours de la troisième année de fonctionnement de l’UICN, qui a été inaugurée le 1er octobre 2001. Ce centre reçoit un soutien fondamental de la part de la Junte d’Andalousie (Consejería d’Environnement) et du Ministère de l’Environnement (Espagne), soutien dont nous sommes profondément reconnaissants. La plupart des domaines sur lesquels nous nous sommes centrés en 2003 traitent de la consolidation de la capacité (dans le bureau aussi bien qu’en dehors) et du lancement d’activités pilotes pour créer une circonscription régionale, de l’identification de la meilleure façon de répondre aux besoins et au contexte régionaux, ainsi que de l’acquisition et l’adaptation de procédés de l’UICN à notre réalité locale, tandis que des relations personnelles et professionnelles s’établissent avec les principaux associés en Espagne et dans la région de la Méditerranée. Des mémorandums d’accord ont été signés avec les associés locaux, la Diputación et la Mairie de Málaga, et avec des associés régionaux de l’UNEP –Plan d’Action pour la Méditerranée. Nous avons de même organisé une série d’activités qui démontrent la valeur ajoutée apportée par l’UICN et nous avons commencé à travailler en collaboration étroite afin d’établir de bonnes relations avec les associés régionaux clés, avec des comités nationaux et avec des membres de l’UICN. Le développement de formes innovatrices de collaboration horizontale avec des programmes aussi bien européens que de WesCANA, avec les commissions régionales et les programmes thématiques globaux a également été significatif, étant donné que ce programme est unique au sein de l’UICN car il applique une démarche écosystémique pour la programmation. (1). 1. À ce sujet, il faut dire que le programme pour la Méditerranée est conçu comme un programme thématique régional et il ne prétend pas substituer ni copier les programmes RoFE ou WesCANA qui sont en cours dans la région.
Outre ces questions structurelles, le Centre a aussi commencé à réaliser des activités techniques qui sont décrites plus en détail ci-dessous.
2. Développement et mise en marche du programmeLa stratégie 2002-2004 pour le programme envisage une série de résultats clés dans différents domaines du programme. Les domaines aux résultats clés dans lesquels des progrès ont été faits au cours de l’année 2003 sont résumés dans le tableau suivant. Une bonne partie de l’année 2003 a été consacrée à l’élaboration de programmes, à la mise en marche d’activités pilotes et à la mise en relation avec des évènements globaux de l’UICN, tels que la définition de priorités du Congrès Mondial sur les Parcs (Durban, septembre 2003) et la recherche de liens avec des processus de la politique régionale et avec des membres de l’UICN de la région.
Tableau. Domaines de résultats dans la Méditerranée dans le cadre de la Stratégie 2002-2004 dans lesquels des progrès ont été faits au courant de l’année 2003.
Zones transfrontalières importantes pour la biodiversitéConformément à l’esprit de la résolution 2.46 du Congrès de l’UICN “Zones protégées d’importance méditerranénne et internationale”, l’UICN a chargé le centre sur la biodiversité de WesCANA, tout récemment créé au Liban, d’une étude pour évaluer l’information actuellement disponible et pour déterminer les sites importants pour la biodiverstié qui s’étendent sur les frontières nationales de pays au sud et à l’est de la région (2). Les conseillers ont pris contact avec les membres afin de recueillir les données pertinentes sous la forme d’un questionnaire, bien qu’ils n’aient eu qu’un succès limité. Très vite il s’est avéré que, pour nombre de pays, plus particulièrement au sud et à l’est du bassin, les questions transfrontalières sont particulièrement délicates et même, en dépit du fait que le point central de l’étude reposait sur les aspects scientifiques de la biodiversité, les données étaient difficiles à recueillir. C’est la raison pour laquelle ce projet a dû être abandonné avant d`avoir été achevé. 2. Ils s’étaient déjà occupés du littoral septentrional grâce à une activité antérieure de la WCPA – les AP frontalières d’Europe.
Promotion de la gestion intégrée des bassins grâce aux débits écologiquesLe diagnostic de sujets ayant rapport à la gestion des eaux douces dans la Méditerranée ainsi que le rôle que pouvait jouer potentiellement l’UICN ont été rédigés sur un brouillon qui, par la suite, a été débattu et complété dans le cadre d’un atelier (Málaga 8-9 avril 2002). En 2003, la tâche s’est centrée sur les liens avec l’initiative pour l’eau et la nature de l’UICN, surtout en ce qui concerne la résolution de la question des besoins en débits écologiques au sein de la gestion intégrée des bassins. 8 études de cas de différents pays de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, Turquie, Slovénie, Tunisie, Liban et Maroc) ont été élaborées et les documents qui en résultent offrent une vision générale de la façon dont est traitée la question des besoins en débits écologiques à l’échelle régionale. De même, une documentation a été élaborée sur les interactions stratégiques avec les associés, les spécificités des besoins en débits écologiques dans la Méditerranée et les liens avec le manuel global intitulé “débits”. En Espagne, l’UICN a travaillé dans le sens d’un partenariat avec les institutions locales impliquées dans la gestion du fleuve Guadalhorce pour contribuer à garantir que la gestion des bassins fluviaux soit durable d’un point de vue économique, social et environnemental. De même, le programme crée actuellement des liens professionnels avec un nouvel associé régional: le réseau méditerranéen d’organisations du bassin, qui a son siège à la Confédération hydrographique du Júcar.
Liens Nord-Sud avec MarocAu mois d’octobre 2002, une commission de l’UICN a identifié les besoins de développement qui existent dans les zones clés du littoral septentrional du Maroc, en vue de garantir que la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable des ressources naturelles renforcent le développement économique de la zone. Les associés locaux, par le biais d’un processus transparent de consultations, ont élaboré un dossier de 33 projets dont le coût total s’élève environ à 9 millions d’euros, qui ont été évalués par la commission financée par le Département des Eaux et Forêts en collaboration avec le Comité National Marocain de l’UICN. Les propositions de projets comprennent une vaste gamme de sujets, comme l’épuration des eaux résiduaires pour combattre la contamination qui affecte d’importantes zones humides riches en biodiversité, la délimitation d’importantes zones végétales pour des endémismes locaux ou des idées pour l’éducation en matière d’environnement. Les sponsors ont été informés de l’existence de ce dossier, afin de faciliter la réunion entre les offreurs de projets et les possibles sponsors.
Adaptation au changement climatique
Jusqu’à présent, une grande partie du travail réalisé à l’échelle internationale et nationale sur le changement climatique s’est centrée sur la réduction d’émission de gaz à effet de serre plutôt que sur l’adaptation au changement climatique en soi. Actuellement, l’attention est plus portée sur la planification pour l’adaptation, conformément aux recommandations de l’UNFCC. L’UICN a développé un programme de collaboration pour soutenir les efforts de huit pays de la Méditerranée afin d’améliorer l’incorporation d’aspects en rapport avec le changement climatique dans leurs politiques et pratiques de gestion des zones humides et des ressources hydrologiques. De même, le projet vise à approfondir la planification d’adaptation au changement climatique d’une manière cohérente avec la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques (United Nations Framework Convention on Climate Change, UNFCCC) et compatible avec la Convention de Ramsar. En vertu du composant méditerranéen du programme, des études nationales de base ont été élaborées pour Chypre, la France, la Grèce, l’Italie, le Maroc, l’Espagne, la Tunisie et la Turquie. Ces études, ainsi que 4 rapports sur des thèmes horizontaux (inondations, sécheresses, planification de ressources hydrologiques et zones humides), ont fourni l’information qui a été débattue lors de la table ronde qui s’est tenue à Athènes en collaboration avec le Partenariat Mondial de l’Eau (Global Water Partnership, GWP) en décembre 2002, à laquelle ont participé 85 assistants. Le “Dialogue sur l’eau et le climat” a apporté le financement de cette initiative par le biais de la WANI. En 2003, ces rapports ont été traduits en anglais, français et espagnol et ont été publiés comme un paquet complet de ressources sur le sujet, tandis qu’un débat est ouvert sur les activités de suivi avec les différents associés.
Congrès Mondial sur les Parcs à DurbanLe Programme Méditerranéen de l’UICN s’est servi du Congrès Mondial sur les Parcs comme véhicule pour commencer à travailler sur les AP de la région méditerranéenne, pour promouvoir l’interaction avec la Commission Mondiale des aires protégées et pour développer des alliances et obtenir des fonds. Grâce à 4 ateliers préparatoires et une importante réunion sur les zones protégées dans la Méditerranée, l’UICN a réussi à mobiliser 250 personnes et 6 sponsors et a recueilli des informations sur l’expérience de 15 pays pour débattre les spécificités de la Méditerranée, apporter des contributions à Durban et évaluer la façon dont le processus de Durban peut renforcer la gestion des zones protégées dans notre région. Les quatre sujets fondamentaux identifiés en rapport avec la région de la Méditerranée ont été :
2. Formation – Nouveaux talents pour un nouveau siècle 3. Gouvernance – Nouvelles formes de travail ensemble 4. Lacunes dans le système des zones protégées
Ces questions ont été débattues pendant deux jours lors de la Conférence de Murcia sur les zones protégées, organisée en collaboration avec le CEMACAM et la région de Murcia, et ont été ensuite introduites au Congrès Mondial sur les Parcs de Durban lors duquel le centre a organisé une série de séances méditerranéennes pour veiller à ce que les conclusions du Congrès reflètent bien la vision et les perspectives régionales.
LIVRE publié par l’UICN et l’Organismo Autónomo de Parques Nacionales du Ministère de l’Environnement Espagnol: Évaluation et Opportunités des Réseaux et Plans d’action sur la gestion des aires protégées méditerranéennes.
La conservation des requins dans la région méditerranéenneEn travaillant avec la Commission de la sauvegarde des Espèces (SSC) par le biais du Groupe de Spécialistes des Requins (SSG) et du Centre d’Activités Régionales pour les Aires Spécialement Protégées de la Convention de Barcelone, l’UICN crée actuellement une capacité régionale pour traiter l’évaluation et la conservation des requins menacés. À San Marino, un atelier a été créé sur la liste rouge du niveau de la Méditerranée, et l’UICN, par le biais de son groupe spécialiste, a contribué de façon significative au débat sur les politiques de la coupe des ailerons des requins (Shark finning): couper les ailerons et rejeter le reste du corps de l’animal.
Restauration du paysage forestier en Méditerranée
L’UICN, le WWF international et de nombreux associés et gouvernements mettent actuellement l’accent sur le concept de Restauration du Paysage Forestier (RPF). Néanmoins, il ne s’agit pas d’une idée nouvelle, mais qui se consolide à partir de nombreux principes et démarches déjà existants sur le développement rural, la conservation et la gestion de ressources naturelles, et intègre les multiples fonctions forestières aux paysages dégradés. Le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’UICN a organisé un séminaire d’experts en RPF/Restauration du Paysage Forestier pendant la deuxième semaine de mai 2003 à Castellabate, Italie. L’objectif du séminaire consistait à réussir à identifier les efforts mis en oeuvre actuellement à l’échelle internationale, ainsi qu’à étudier les possibilités de stimuler la RPF dans la région. Ce séminaire a établi un réseau d’experts à l’échelle régionale et a recueilli divers exemples d’initiatives pour la Restauration du Paysage Forestier. La plateforme d’information a ainsi été instaurée pour développer une démarche régionale adaptée à cette question.
Liens avec la Convention de BarceloneL’accord entre les sponsors et l’UICN stipule que le Centre de Coopération pour la Méditerranée de l’UICN apportera le soutien nécessaire pour que la tâche de la Convention de Barcelone puisse être correctement réalisée. En ce sens, le Centre offre des conseils techniques, par le biais des réseaux de Commissions de l’UICN, pour les activités suivantes :
2. Plan d’Action pour les espèces envahissantes 3. Plan d’Action Stratégique pour la Biodiversité méditerranéenne 4. Commission Méditerranéenne pour le développement durable Les trois premiers plans d’action ont été accordés lors de la commission plénière des parties qui s’est tenue en Sicile en novembre 2003. Au cours de cette séance, un accord a été signé pour une durée de deux ans entre l’UICN et le Plan d’Action pour la Méditerranée –cet accord crée un cadre de collaboration entre le MAP et l’UICN qui donne un caractère formel aux relations professionnelles non officielles maintenues au cours des deux dernières années. L’UICN a présenté la documentation informative sur les requins et les espèces envahissantes lors des réunions techniques de la Convention de Barcelone.
Soutien pour l’application de dispositions de la Convention sur la Biodiversité Biologique
Lors de la réunion COP 6 qui s’est tenue à La Haye en avril 2002, les parties ont adopté la Décision VI/9 de la Stratégie Globale pour la conservation de la végétation, dont l’application est prévue pour 2010. L’UICN a organisé un atelier avec le Groupe Spécialiste des Plantes des Îles Méditerranéennes et Plante Europe (un membre de l’UICN qui a son siège au Royaume-Uni) pour promouvoir les listes rouges des plantes de la Méditerranée et l’identification des Zones Importantes pour les Plantes (IPA) dans toute la région (notamment dans les pays qui présentent des foyers d’importants endémismes) pour contribuer à faciliter le respect des engagements pris par les parties contractantes en vertu de la CBD. La région méditerranéenne est dotée d’une richesse spéciale en espèces végétales et est reconnue pour être un site de concentration globale de biodiversité. Jusqu’à présent, un projet national a été élaboré au Liban, afin de reconnaître les IPA et il existe d’autres projets qui sont débattus à l’heure actuelle. Defining important plant areas in the Mediterranean region
Le développement d’un plan d’action national pour contrôler l’existence de l'Erismature rousse immigrés au Maroc
À la demande du gouvernement marocain, l’UICN a organisé un atelier national à Rabat pour discuter le cadre pour un Plan d’Action National afin de contrôler l'Erismature rousse originaire d’Amérique du Nord mais qui se reproduit dans son habitat naturel et se mêle avec l'erismature à tête blanche globalement menacé. Les gouvernements et les biologistes d’Espagne, du Royaume-Uni et de France, ainsi que des experts du groupe de spécialistes d’oiseaux aquatiques menacés SSC ont participé pour échanger leurs expériences sur le sujet et aider le Maroc à élaborer un plan efficace. Plan d' Action pour contrôler l'Erismature rousse au Maroc, 2003 – 2005
Évaluation de la situation légale des zones protégées de haute merEn janvier 2003, 45 participants du monde entier se sont réunis à Málaga pour discuter la façon de développer et activer les zones protégées de haute mer, à l’initiative du WWF et de l’UICN. Une stratégie a été conçue, dont le suivi est réalisé à l’heure actuelle dans la région méditerranéenne, qui se centre sur l’amélioration des instruments légaux. Par le biais d’une étude de cas de Bonifacio (une zone marine protégée entre la Cerdagne et la Corse), une révision des contrôles légaux en navigation a été réalisée, et elle a permi l'emergence d'un réseau d'experts juridiques Méditerranéens en droit international de l'environnement marin qui travaille main dans la main avec le nouveau sous-groupe de la Commission de Droit de l'Environnement et le groupe de travail sur les zones protégées de haute mer de la WCPA sur lesdites questions. De même, l’équipe de l’UICN a aussi établi des liens plus étroits avec d’autres conventions régionales qui s’occupent de ces affaires afin de promouvoir des actions coordonées (par exemple, la Convention de Helsinki – la mer Baltique, la Convention de Barcelone – la Méditerranée, OSPAR – le NE Atlantique).
The international marine park of the Mouths of Bonifacio. Relevant perspectives in international law
La gestion des populations de macaques au MarocLe gouvernement du Maroc a demandé l’aide de l’UICN pour traiter la gestion des populations de macaques au Maroc et l’interaction entre les singes et les activités humaines locales, ainsi que leur impact sur les bois de cèdres. Les macaques sont confinés dans trois zones de l’ouest de la Méditerranée au Maroc, en Algérie et à Gibraltar et, selon le groupe spécialiste en primates de la SSC de l’UICN, on considère que leur population va en diminuant. Une commission de l’UICN travaillera avec des biologistes locaux et des directeurs pour concevoir une politique de gestion à moyen terme pour les espèces et leur habitat.
La promotion de l’industrie de la pêche durableL’UICN a élaboré un programme et de la documentation informative diverse sur la coupe des ailerons des requins qui a apporté des données pour les débats en cours sur la politique de l’UE en rapport avec ce système de pêche considéré totalement non durable et inutile car les ailerons sont réservés à l’exportation, tandis que les corps sont rejetés et restitués à la mer. De même, une série d’annonces publicitaires ont été diffusées dans les moyens de communication à propos des requins pour contribuer à ce que le public prenne conscience du sujet, et le processus de liste rouge des requins de la Méditerranée, à la charge de San Marino, a jeté les bases de l’évaluation scientifique objective de leur état à l’échelle méditerranéenne. Document informatif sur les espèces
envahaissantes marins.
Séminaire avancé sur la gestion de zones protégéesEn collaboration avec l’Agence Espagnole de Coopération Internationale (AECI), l’UICN a organisé en Andalousie un séminaire avancé d’une durée de deux semaines pour 26 participants de pays bénéficiaires de l’AECI et d’Espagne. Le programme réunissait de nombreux membres et associés espagnols de l’UICN (par exemple, l’Organisme Autonome des Parcs, la Diputación de Barcelone, la Diputación de Málaga, la Consejería d’Environnement d’Andalousie, le Parc de Doñana 2005, etc.) qui ont échangé leurs expériences sur la gestion de zones protégées et ont traité des éléments de l’Accord de Durban du Congrès Mondial sur les Parcs. Le travail réalisé s’est concentré sur la considération des aires protégées comme une opportunité pour le développement local et non pas comme une limitation. La conservation et la protection des aires protégées méditerranéennes, en incluant la population locale dans les processus de prises de décisions, ont été des objectifs prioritaires. D’autre part, l’établissement de liens et d’activités communes entre les pays, les organisations et les entités méditerranéennes entraîne l’application des principes directeurs de participation régionale, de conservation et d’écoregionalité. Tout ceci permet d’unir les efforts, de promouvoir la cohérence et l’efficacité en termes de durabilité et plus concrètement au sujet des aires protégées et des stratégies de développement socioéconomique et environnemental. Agenda 21
Soutien à la gestion du Parc National d’IchkeulLe gouvernement tunisien a fait appel au soutien de l’UICN pour la gestion du Parc National d’Ichkeul, un site qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’UICN a travaillé avec des spécialistes internationaux et locaux pour développer une série d’indicateurs qui peuvent diriger un programme de supervision pour la gestion et la récupération du site conformément à la demande du Comité du Patrimoine Mondial. Lesdits indicateurs ont été discutés dans un atelier international à la charge du gouvernement qui a jeté les bases des politiques futures et des activités de gestion et supervision dans le Parc National et son bassin. Cadrage
du Plan de gestion de l’Ichkeul
Participation de membres de l’UICN et de Commissions dans le programmeLe Centre UICN de Coopération pour la Méditerranée cherche de façon active à établir des alliances avec divers membres de l’UICN, des Commissions de l’UICN et avec des organisations régionales pour la mise en marche de son programme. Au cours de l’année 2003, l’accent a été mis sur la promotion d’activités régionales et la participation à des forums régionaux clés de façon à ce que la présence et les apports techniques de l’UICN soient perçus de façon tangible et claire. Étant donné notre position sur le territoire d’Andalousie, le Centre s’est aussi efforcé d’établir des relations avec les institutions espagnoles et andalouses clés dans divers domaines thématiques, ainsi que de forger des liens effectifs avec d’autres régions autonomes du littoral méditerranéen. Le Comité Exécutif du Comité de Survie des Espèces s’est réuni à Malaga en octobre 2003 et la tâche dans la région de la Méditerranée est à présent réalisée avec 8 des groupes spécialistes de la SSC (oiseaux aquatiques menacés, cétacés, requins, utilisation durable, plantes/plantes des îles méditerranéennes, primates, espèces envahissantes, etc.). Le Centre travaille de plus en plus avec la Commission des Lois Environnementales à travers un réseau d’avocats spécialisés dans le milieu marin qui traitent les difficultés des zones méditerranéennes protégées de haute mer, ainsi qu’avec la Commission Mondiale sur les zones protégées (départements européens et de WesCANA).
Activités de communication
Au cours de l’année 2003, les communications du Centre se sont considérablement consolidées. Des bulletins électroniques (en anglais, français et espagnol) sont régulièrement distribués aux membres à des fins informatives et pour encourager leur participation au programme. D’autre part, le site web, conçu en accord avec l’image corporative de l’UICN, est régulièrement actualisée avec des informations, des évènements et des rapports. Nos relations avec les medias s’améliorent également car nous mettons en rapport notre stratégie de communications avec des évènements de premier ordre à l’échelle régionale ou mondiale (par exemple, Convention de Ramsar, WSSD de Johannesburg, etc.). De même, 15 communiqués ont été distribués dans la presse, qui ont rapport aux activités en cours. Le site web enregistre environ 8.000 visiteurs par mois et un total de 72.000 documents ont été consultés en 2003. 15% des visiteurs reviennent visiter le site au moins une deuxième fois. Le site web, par conséquent, continue à remplir un rôle important dans la divulgation des résultats obtenus par l’UICN, tendance qui ira en augmentant au fur et à mesure que les résultats les plus récents y seront inclus de façon régulière. Actividades
de Comunicación 2003 Documents consultés durant l’année 2003 (à partir du 4 décembre)
3. AdministrationPersonnelVoici les postes de travail qui ont été consolidés au cours de l’année 2003, ainsi que les positions qui ont été occupées :
4. Prévisions pour l’année 2004Le programme pour 2003 se poursuit avec la consolidation des activités commencées en 2002 et 2003 afin d’étayer les résultats pour la Méditerranée envisagés dans la stratégie. Le principal évènement de l’UICN de cette année est le Congrès Mondial de Conservation en Thaïlande en novembre et une grande partie de nos énergies à l’échelle régionale se focaliseront sur l’assistance des associés de la Méditerranée prévue pour le mois de juin 2004. Au cours de l’année 2003, l’UICN dans son ensemble a lancé le processus de planification de son programme 2005-2008 qui sera débattu en Thaïlande lors du Congrès Mondial sur la Conservation 2004. Le programme de la Méditerranée a consulté les membres sur le brouillon de l’analyse de la situation dans le cadre d’une étude sur l’environnement clé et les obstacles au développement dans la région de la Méditerranée et, au cours de l’année 2003, a rédigé un brouillon du programme pour les années 2005-2008.
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
