Résolution en faveur de l’interdiction d’activités de pêche dans les eaux méditerranéennes à plus de 1000 mètres de profondeur
La Commission générale des pêches pour la Méditerranée (GFCM, sigles en anglais) –le principal organisme intergouvernemental de prise de décisions en matière de pêche en Méditerranée- a décidé à la fin du mois de février, sur la base de considérations scientifiques, l’arrêt des activités de pêche dans les eaux méditerranéennes à plus de 1000 mètres de profondeur. Cette importante mesure est le fruit d’une étude exhaustive sur le statut de la pêche dans les eaux profondes de la Méditerranée, menée à terme par l’UICN et le WWF et discutée au cours d’un vaste processus de consultation avec des spécialistes régionaux, notamment la Commission Internationale pour l’Exploration Scientifique de la Mer Méditerranée (CIESM, sigles en français) par le biais de différents ateliers de travail qui ont eu lieu ces derniers mois. L’entrée en vigueur de cette résolution s’est produite durant le mois de septembre 2005. Les membres de la GFCM sont: l’Albanie, l’Algérie, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, l’Égypte, la Slovénie, l’Espagne, la France, la Grèce, Israël, l’Italie, le Japon, le Liban, la Libye, Malte, Monaco, la Roumanie, la Serbie et Monténégro, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.
Cette résolution est présentée comme un exemple unique dans le champ global de la conservation de fonds marins profonds. L’UICN-Med a fait part de cette résolution, entre autres activités relatives à la gestion des aires marines protégées en Méditerranée, lors du Ier Congrès International sur les aires marines protégées qui s’est tenu en Australie en octobre 2005. De même, lors de la rencontre biennale organisée par la Fondation d’entreprise Total pour la biodiversité et la mer qui s’est tenue à Porquerolles (octobre 2005), l’UICN-Med a mis sur pied un atelier consacré à la problématique des fonds marins méditerranéens.
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