Pendant la phase I, le Programme Centres de Biodiversité au Maroc était axés sur la description des éléments principaux de la biodiversité des systèmes d’oasis et prenait comme exemple l’Oasis d’Aoufous. Un oasis était défini par le programme comme une zone intensément cultivée dans un environnement désertique ou très aride.
Les résultats comprenaient:
- L’élaboration d’un rapport final sur la diversité biologique de l’Oasis d’Aoufous.
- L’élaboration d’un plan d’action pour assurer la conservation de la biodiversité et préserver les ressources naturelles de l’Oasis d’Aoufous.
- L’élaboration d’un guide sur la diversité biologique dans les zones Sahariennes du Maroc.
- La création d’un groupe de chercheurs et d’experts sur la conservation des zones Sahariennes.
Pendant la Phase II, les actions étaient axées sur la conservation in situ des espèces animales menacées, avec des actions pilotes sur les oiseaux de proie et les sangliers sauvages ainsi que sur la conservation des habitats naturels et la réintroduction d’espèces indigènes.
Deux nids ont été construits pour des oiseaux de proie, avec pour résultats: la réhabilitation de l’écosystème, la consolidation du patrimoine faunistique de la zone, la réduction du nombre de rats qui sont nuisibles à l’agriculture et porteurs de maladies et le nettoyage des animaux morts dans la nature.
La seconde action pilote a été la régulation des populations de sangliers sauvages qui étaient en augmentation drastique due à l’accès à une alimentation importante et variée dans les champs cultivés, qu’ils endommageaient fortement. 52 sangliers sauvages ont été capturés dans des pièges posés dans les champs et transférés vers d’autres zones. Cette action a permis de protéger les champs contre les sangliers sauvages et ainsi d’augmenter le revenu des fermiers, mais aussi d’instaurer une relation de confiance avec la population, de réduire le braconnage des sangliers sauvages et de diminuer les risques d’accidents dont ils sont la cause.
Les actions liées à la conservation des habitats naturels et à la réintroduction des espèces indigènes ont été les suivantes:
- Transfert des mouflons à manchettes et introduction des gazelles de Cuvier dans la Réserve d’Amassine.
- Réhabilitation des réserves d’Amassine et de Takherkhort grâce à la construction et à l’extension d’une clôture ainsi qu’à l’alimentation et l’adduction d’eau dans les réserves.
- Plantation de 15 hectares de caroubiers dans la Réserve de Takherkhort pour participer à la lutte contre l’érosion.
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